L'esclavage

Les mornes réduisent en esclavage les humains. C’est un fait immuable. Et si le but final est bel et bien l’asservissement de l’humanité, la situation est telle qu’il n’est pas dans l’objectif immédiat des mornes de chercher à avoir le plus d’esclaves possibles. A l’heure actuelle, la qualité est préférable à la quantité. C’est un fait unanime pour les mornes. Chaque chose en son temps, comme dit le dicton.
Bien sûr, il est question d’esclavage, mais pas de possession personnelle. En effet, l’esclavage répond à plusieurs règles :

Un esclave n’appartient pas à un morne, mais à la faction dont il dépend :  aucun morne n’a de droits personnels sur un humain asservi ! Certes, un responsable peut être nommé mais il n’a pas davantage de pouvoir sur l’humain qu’un employeur sur un employé.

Les humains ne sont pas asservis au hasard : ils sont asservis pour une ou plusieurs raisons suivantes :

        - L’humain(e) a découvert l’existence des mornes.
         - L’humain(e) dispose d’influences ou de capacités estimées utiles.
         - L’humain(e) dispose de caractéristiques génétiques qui pourrait utilement diversifier le patrimoine biologique des mornes.
         - L’humain(e) ne doit pas être stérile.

Les esclaves sont des serviteurs et servantes, et non des prostitué(e)s. En matière de coucherie ils disposent de leur libre consentement, dans une certaine limite, mais pas en matière de pure insémination, généralement artificielle.

En guise de marque d’appartenance, tout esclave sera pucé à la base des reins dans le jour suivant son asservissement avec une puce presque identique à celle des mornes de la même faction, mais permettant uniquement de Voyager et d’être localisé entre les mondes.
Les humains ne sont pas brisés lors de leur asservissement. Ils sont éduqués sans violence quand ils sont utiles et juste parqués sur le monde morne quand ils sont incapables de comprendre « l’avantage » de leur situation, où ils subissent un reconditionnement mental partiel.
Les mornes sont plus adeptes de la coercition que de la violence inutile qui pourrait braquer les esclaves.