Nautoniers
Vassili Aksarov
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Date d'inscription : 30/05/2020
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Sam 30 Mai - 16:07
Vassili Aksakov
Le personnage
facilement méprisant
Protecteur
Curieux
Ne tient pas en place
Impatient
Artiste
Capricieux
Bourru
Réfléchi
Flexible
facilement émerveillé
Dirigiste
L'histoire
Mon nom est Sayaxatşı, ou du moins, ce fut le nom que je reçus à la naissance. Je suis né sur le monde morne. Comme beaucoup. Bien sûr, mon père comme ma mère étaient des nautoniers, et ils avaient eu la chance de pouvoir avoir recours à un géniteur. Ce fut donc ô joie pour mes parents, ma mère qui me porta et accoucha. J’étais un beau bébé à ce qu’ils racontent aujourd’hui. Le plus beau bébé du monde, en réalité. Enfin, comme le pensaient tous les parents.
Mon enfance fut assez classique, ni pauvres ni riches, mes parents m’élevèrent sur les Chemins durant leurs pérégrinations. Je commençais dès l’enfance à découvrir les mondes, même si mes parents tachaient de ralentir le rythme pour que je puisse rester plusieurs semaines par ici, plusieurs semaines par là… c’est ainsi que je prenais le gout des voyages, et que j’aimais m’émerveiller à droite et à gauche. Ce fut la plus belle des leçons qu’ils me transmirent. Il y avait toujours moyen de s’émerveiller de tout, pour peu que l’on puisse trouver le bon angle.
Voyager encore et toujours. Voilà comment j’appris à vivre. Et je me rendis bien compte que lorsque je cessais pour plusieurs semaines, je ne faisais que trépigner à l’idée de repartir. Si je m’écoutais je ne resterais pas plus de deux ou trois jours au même endroit. Peut-être était-ce quelque-chose d’instinctif, mais ce besoin de voyager avait quelque chose d’enivrant. D’une certaine manière, cela revenait à dire que j’avais une addiction au voyage. J’aimais la paix des Chemins, et même une fois homme fait, une fois homme libre, et indépendant – autant qu’un nautonier puisse l’être, je voyageais encore et toujours. J’aimais cela, et je ne m’arrêtais jamais bien longtemps. Oh, bien sûr, au final, j’eus bien un ou deux pieds à terre. Par exemple, j’étais toujours l’invité de l’un des sept Princes de Sïqır, j’avais aussi trouvé une personne me prêtant un logement sur Maqsattı. Mais je ne savais pas m’y poser souvent.
Lassitude, sans doute un peu.
Au fond, je me lassais aussi vite que je m’émerveillais d’un rien. C’était ainsi. Et bien sûr, il y avait plus impressionnant. Le monde des archives, quand on y entrait et que l’on s’allongeait d là-bas, rêvassant et se remettant, offrant aux autres nautoniers son savoir… les sentir apprécier ce savoir, mais plus encore, sentir leur retour, ce qu’ils avaient appris eux-mêmes… c’était… et cela reste, d’ailleurs, comme une sorte de satisfaction. Oh, rien n’oblige à apprendre quelque chose d’utile. La dernière fois que j’y suis passé, c’est la recette du quatre quart que j’ai appris ! mais c’était sans importance. Cette avidité de savoir, c’était sans doute la plus belle des choses.
Vous allez vous demander, sans doute, pourquoi je joue au photographe sur terre ? Parce que quoique l’on mémorise mentalement, il y avait des choses qu’il fallait admirer, et dont il fallait garder des traces. J’ai vu des archives de ce à quoi ressemblait Otanı… aussi, c’est le devoir que je me fais, voyager, et montrer les merveilles, principalement naturelles, mais pas que. Par exemple, dans le sac à dos que je transporte toujours en Voyage avec moi, certes, j’ai de quoi camper à la sauvage n’importe où, j’mais j’ai surtout un herbier, un petit, que je dépose à Tarïxı une fois plein, et un appareil photo humain. Assez moderne pour pouvoir permettre de belles photos, mais aussi qui permettrait de tirer des instantanés. Les humains appellent ça un polaroid, dans mes souvenirs.
Voilà où j’en suis, aujourd’hui. Cela fait bientôt trente ans que je Voyage, le plus souvent seul, par plaisir de la tranquillité et d’émerveillement serein et silencieux, mais aussi parfois avec des compagnons et compagnes. Et j’avoue que l’idée de photographier est un véritable plaisir. C’est aussi pour ça que j’en ai fait une sorte de métier sur Maqsattı, parce qu’il faut que nous gardions des traces de ce qu’ils sont aujourd’hui, avant que nous ne conquérions leur terre et que nous nous emparions de tout ce qu’ils ont à offrir.
Une sorte de préparation d’hommage, si l’on peut dire…
Parce que l’issu n’est poas une option, c’est une fatalité. Nous possèderons Maqsattı. Et ce, bon gré mal gré.
Et il faut que je réfléchisse aussi à regarder le cheptel nautonnier. Donner aux générations futures quelques mornes de plus, c’est un peu le minimum attendu de la part de tout un chacun, non ?
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Vassili Aksarov a écrit:En postant ma fiche je reconnais avoir pris connaissance du règlement et m'engage à le respecter.
Je reconnais aussi avoir plus de 16 ans
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